Un billet de Nadège : Allumer l'humain, Tam Echo Tam
Comme promis, voici un nouveau billet consacré à mon dernier week-end bruxellois et aux beaux moments qui l’ont illuminé, parmi eux : un magnifique concert du groupe Tam Echo Tam au Cabaret aux Chansons (un lieu que je vous invite vraiment à découvrir). Puisqu’il faut vous parler d’un album dans le cadre de ce challenge musique, je vous présenterai donc Allumer l’humain que j’ai acheté à la fin du concert.
Tam Echo Tam est un groupe né il y a une vingtaine d’année et composé de 4 voix : deux masculine, deux féminines. Leur particularité : ils chantent a capella. Aucun instrument (si ce n’est une rare guitare ou un rare djembé). Mais c’est réellement impressionnant, car ils dégagent une telle technique et une telle énergie que vous croiriez qu’il y a un véritable orchestre derrière eux. De ce groupe, je ne connaissais que le titre « Week-end éternel » qui avait eu un petit succès il ya quelques années. J’ai constaté que le répertoire était bien plus riche qu’une chanson d’été et je ne peux que vous conseiller de les découvrir sur scène, l’album étant indispensable pour la trace, le souvenir.
Pour en venir à l’album, Allumer l’humain, il est constitué de 14 plages dont quelques « apartés » parlés s’interrogeant sur l’homme et notre société. Cela dit, même dans les chansons les plus légères, Tam Echo Tam nous invite à jeter un œil critique ou amusé sur nos petits travers et nos lâchetés quotidiennes. Ainsi, « On a mis longtemps » évoque une soirée de Noël se terminant à minuit devant la télé où l’« on passe sans transition des claudettes aux clodos qui fond dodo par moins zéro emballés dans des cartons à deux pas de la maison » ; « Bacardi blues » le dépit d’un « poeple » déçu que les paparazzis ne l’aient pas canard alors qu’il avait tout fait pour les attirer, « Du tout au tout » évoque la question du vote ( « C’est moins confortable d’être responsable que d’arpenter en été les Champs Elysées »). Toujours sur des airs légers et gais. Mais Tam Echo Tam se sont aussi des chansons d’amour (ben oui !), des chansons tristes, des chansons douces… en français, en anglais, en espagnol et bien d’autres langues encore…
Un extrait que j’ai pu trouver sur youtube pour vous donner une idée de leurs qualités et de leur technique :