Le confident
Nous sommes en 1975. Camille Werner est éditrice à Paris et vient de perdre sa mère dans un accident de voiture. Parmi les lettres de condoléances, s'est glissée une enveloppe qui contient le début d'un récit : l'histoire d'Annie et de Louis. Impossible de savoir l'origine de cette lettre, et il en vient d'autres, régulièrement, chaque mardi. Camille se dit d'abord que c'est un auteur éconduit qui essaye de se faire publier ainsi, mais assez vite, elle se rend compte que certains dtails ont à voir avec sa propre histoire. Une révélation progressive sur le secret de sa naissance...
Impossible d'en dire plus ! Ceux qui ont déjà lu le livre connaissent l'histoire, mais il faut préserver le secret pour ceux qui ne l'ont pas encore lu ! Je l'ai dévoré, mais je l'ai refermé avec un sentiment de malaise, presque d'étouffement : l'intrigue est menée avec un sens de la construction époustouflant, implacable, pour dresser le portrait et l'histoire de personnages au destin tragique, pris dans les filets de la seconde guerre mondiale, de leur propre histoire familiale, de leur désir d'enfant... C'est cela qui m'a laissée sans voix ! Quel univers tortueux, frustrant, déviant... et tellement noir, triste...
L'auteur nous fait entendre les différentes voix de ce puzzle dans une maîtrise qui n'enlève rien à la limpidité de son style et à la force de son histoire.
Pour un premier roman, c'est remarquable !
De nombreuses blogueuses ont parlé de ce livre, impossible de les citer toutes.
Hélène GREMILLON, Le confident, Plon, 2010
Un livre pioché en bibliothèque et avec lequel j'atteins 2 % de la Rentrée littéraire 2010 ! (et ce n'est pas fini, grâce à la bibliothèque, voilà un challenge que je ne suis pas peu fière d'honorer, et j'en ai encore en PAL...)